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  Philippe de Villiers, président RPF du conseil général de Vendée, s'est rendu hier après-midi Notre-Dame-de-Monts, une des 26 stations balnéaires vendéennes, avec un huissier de justice pour constater la propreté de la plage, appliquant ainsi ce qu'il appelle « un principe de précaution».

« On ne veut pas qu'il nous, arrive ce qui est arrivé aux maires bretons qui se sont battus pendant dix-sept ans pour obtenir des réparations après la marée noire provoquée par le naufrage de l'Amoco Cadiz », a expliqué M. de Villiers.

« Souvenez-vous qu'il leur avait été reproché de ne pas pouvoir prouver juridiquement que leurs plages étaient propres avant la catastrophe ».

Source Nice-Matin, 18 décembre 1999.